République Dominicaine : retour aux sources de l’Eden

Sur la péninsule de Samana, les Dominicains affluent à Las Terrenas pour retrouver la version originale de leur île. Des plages sauvages, des lagons et des mangroves forment un fond de collines inondées de chutes d’eau.

Pour les Amérindiens, la République dominicaine était à l’époque Quisqueya, « la mère de toutes les terres ». Au fil du temps, de nouveaux spécimens se sont développés, dont plus de 300 espèces d’oiseaux et 300 orchidées. Dans cette nature, composée de jungle subtropicale et de forêt sèche, les Tainos vivent de maïs et de manioc. Ils façonnent la terre, tissent le coton et, dans une moindre mesure, chassent et pêchent. Quand les cyclones arrivent, ils s’abritent dans d’immenses grottes.

Dans la baie de Samaná, le parc national Los Haitises cache 135 grottes, dont 3 sont accessibles aux visiteurs. À l’extérieur, on peut observer les mogotes et les 49 îlots couverts de cactus et de mangroves colorées. Les jours de brouillard, ces rochers dans la mer rappellent la baie d’Along au Vietnam.

À quelques miles nautiques de là, la péninsule de Samaná abrite un sanctuaire de mammifères marins depuis 1986. De mi-janvier à mi-mars, des touristes du monde entier viennent ici pour observer les baleines à bosse. Ils viennent ici pour s’accoupler et mettre bas avant de poursuivre leur voyage vers les eaux froides de l’Atlantique Nord.

Depuis Las Galeras, vous pouvez prendre un bateau pour vous rendre à Fronton, l’une des plus belles plages du monde.

Christophe Colomb débarque le 6 décembre 1492 et fonde la première colonie du Nouveau Monde qu’il nomme La Hispañola. En 1945, le gouvernement dominicain a colonisé l’île de Saona, sa plus grande possession dans la mer des Caraïbes.

Des bateaux sillonnent le port, des couples dansent au son du merengue et de la bachata, des vendeurs proposent la poupée Limé, sans visage, symbole du mélange des histoires, communautés, cultures et couleurs.